Si les émissions de CO₂ sont aujourd’hui bien identifiées dans les stratégies climat, l’impact sur la biodiversité reste encore peu mesuré, peu piloté, et rarement valorisé.
C’est pourquoi Minco a choisi d’aller plus loin, en intégrant à son approche environnementale un nouveau cadre d’évaluation : la Notation Biodiv 360. Cet outil rigoureux permet de mesurer l’empreinte biodiversité de nos produits tout au long de leur cycle de vie, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à leur fin d’usage.
À travers cette démarche, nous souhaitons :
• Mieux comprendre et réduire nos impacts sur les écosystèmes
• Mettre en lumière les bénéfices environnementaux de nos innovations, notamment nos fenêtres hybrides à haute performance
• Offrir à nos clients une information claire, transparente et objectivée sur nos engagements
La biodiversité devient ainsi un critère de performance à part entière, au même titre que le carbone ou l’énergie. Pour Minco, il ne s’agit pas seulement d’une évaluation technique : c’est une boussole pour innover durablement.
Cet outil a été conçu pour aider les entreprises à comprendre, mesurer et améliorer leur performance environnementale à travers une approche structurée et intégrée. Il repose sur les cinq grandes pressions sur la biodiversité identifiées par l’IPBES (2019), analysées sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Le score repose sur l’analyse de trois grandes familles d’indicateurs :
Chaque indicateur est pondéré selon son importance et sa pertinence pour le secteur ou l’activité concernée, assurant une évaluation personnalisée et pertinente.
La notation Biodiv 360 repose sur une méthodologie développée par Biodiv’Corp, combinant données quantitatives et qualitatives, et s’appuyant sur les travaux de référence de l’IPBES (2019). Cette approche permet une évaluation fine et contextualisée de l’empreinte biodiversité, à toutes les étapes de la chaîne de valeur.
Les données d’entrée, 2 types de données sont intégrés à l’analyse :
Données quantitatives :
|
Données qualitatives :
|
Cadres d’analyse : les 5 facteurs d’érosion de la biodiversité (IPBES)
L’évaluation est fondée sur l’analyse des cinq pressions majeures sur la biodiversité :
1. Changement d’usage des sols 2. Introduction d’espèces exotiques envahissantes |
3. Changement climatique 4. Pollutions 5. Surexploitation des ressources naturelles |
Durée estimée de résilience des écosystèmes (de <3 ans à irréversible)
Capacité estimée de résilience (impact réversible à irréversible) Étendue estimée de l’impact (local à large échelle) |
Analyse du cycle de vie (sur 50 ans) prenant en compte : Utilisation du bois dans les produits finis Consommation nette d’eau douce Réchauffement climatique (en équivalent CO₂) Acidification des sols/eaux (équivalent SO₂) Eutrophisation (équivalent PO₄) Quantité de déchets générés (dangereux ou non) |
Une évaluation sur l’ensemble de la chaîne de valeur
La méthodologie couvre les trois grandes phases de l’activité :
En amont : extraction des matières premières, approvisionnements, emballages, transport
Opérations directes : procédés internes à l’entreprise
En aval : distribution, usage, fin de vie des produits
Chaque projet ou entreprise se voit attribuer un score biodiversité sous la forme d’une note allant de A à E
A impact très faible sur la biodiversité
B impact faible
C impact moyen
D impact fort
E impact très fort sur la biodiversité
L’évaluation de l’impact sur la biodiversité grâce à la Notation Biodiv 360 permet aux entreprises de prendre conscience de leur rôle dans la préservation des écosystèmes et d’agir de manière concrète.
La Notation Biodiv 360 est un outil stratégique et opérationnel :
L’approche Biodiv’360® a été appliquée à quatre produits représentatifs de la gamme Minco, spécialisés dans les fenêtres hybrides bois-aluminium. Voici les résultats obtenus :
En remplaçant des fenêtres double vitrage par des fenêtres triple vitrage dans une maison de 100 m² (chauffée à l’électricité), avec environ 20 m² de surface vitrée, on réduit les besoins de chauffage d’environ 25 %.
Avec un facteur d’émission de l’électricité française estimé à 0,056 kg CO₂/kWh, cela équivaut à :
140 kg de CO₂ évités par an pour toute la maison.
Soit 7 kg de CO₂ évités par m² de fenêtre par an, donc 210 kg sur 30 ans.
L’analyse du cycle de vie de la fenêtre LUMIA révèle :
Émissions générées : 85 kg de CO₂ sur l’ensemble du cycle de vie du produit.
Émissions évitées : 210 kg de CO₂ sur 30 ans d’utilisation.
Cette compensation carbone intégrale permet à la fenêtre LUMIA de bénéficier d’un score biodiversité amélioré, passant de C à B.